• 30/11/2017 • Audition de l’AFMI au Sénat par le groupe de travail sur les infractions sexuelles
Mme Mercier, rapporteur, a présenté la constitution du groupe de travail qui n’était pas liée à une actualité récente mais avait pour vocation de réfléchir de façon approfondie à de nouvelles améliorations du dispositif législatif actuel.
L’AFMI a exprimé que le droit positif, de nombreuses fois retouché depuis 25 ans, ainsi que les moyens déployés dans le traitement judiciaire de ce type d’infractions, s’agissant notamment des mineurs victimes, étaient arrivés à un degré de maturité paraissant donner satisfaction.
L’association a exprimé sa réserve sur un certain nombre de propositions de réformes particulières qui étaient soulevées : un nouvel allongement des délais de prescription, la mise en place d’un accompagnement judiciaire en cas de prescription et l’institution, pour les mineurs, d’un âge légal au dessous duquel l’absence de consentement caractérisant l’agression sexuelle serait présumé.
Interrogée enfin sur la pratique judiciaire de la correctionnalisation, l’AFMI a ouvert la possibilité qu’elle soit plus encadrée.